Depuis 2017, date anniversaire de la naissance de la Cité océane, les habitant.es visiteur.euses se voient proposer de poser un autre regard sur la ville industrialo-portuaire qu’est le Havre. Tous les étés, des œuvres sont installées dans l’espace public, certaines restent et sont désormais entrées dans l’ADN du territoire, d’autres modifient, le temps d’un été, la perception de l’espace, donnent un relief nouveau au vent qui traverse les rues, aux cris des goélands, au bruit des galets sous les semelles, à l’eau des bassins qui couvrent la ville, aux silhouettes des navires au large, à l’architecture Perret... Comment ces œuvres interagissent-elles avec l’espace dans lequel elles ont pris place ? Que racontent-elles de la ville ? Que racontent-elles à chacun et chacune d’entre nous ?
Qu’en disent les Havrais et Havraises de toujours, celles et ceux qui sont revenus au Havre, qui ont découvert puis adopté la ville, les jeunes et moins jeunes ?
Nous avons confié un appareil photo et tendu notre micro à 12 d’entre eux et les avons invités à arpenter les rues à se laisser surprendre par une nouvelle œuvre, un nouvel angle de vue, une lumière, la couleur et l’ombre des nuages...
Chaque participant.e a choisi un point de départ et un point d’arrivée et entre deux, le chemin arpenté est parti à la rencontre d’Un été au Havre.
De cette matière riche sont nés une exposition, des podcast-lectures et un catalogue d’exposition, une mission que nous a confié le GIP Un été au Havre.
Pour écouter les lectures réalisées par les élèves du Conservatoire Arthur Honneger, classe théâtre, c’est ici